12/01/2025
Toi
Toi, toujours toi, présente en toutes choses
Et moi, replié, anéanti sur ma baignoire, propre
Une apparence policée, bon garçon
Entouré de flammes vivaces, brûlantes
Les yeux ouverts sur un monde pollué
Les mains glissant sur la paroi granuleuse
Ne sachant plus où chercher la fièvre
Des jours d’antan, le regard fier
Jusqu’au nombril des jours disparus
Dans la fente verte et douce de l’espoir
Oui, j’ai rêvé longuement sur ma couche
Dans le noir des hallucinations revivifiées
Adieu,…Tu es par-là, derrière mon corps
Dans la brume du matin et le silence des soirs
Laissant ton immobilité envahir la pièce
Comme un chien tétanisé par la voix de son maître
Replié sur lui-même, fermé à tout autre
Que celui qui te fait vivre et te regarde mourir
04:17 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
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