Toi (12/01/2025)

Toi, toujours toi, présente en toutes choses

Et moi, replié, anéanti sur ma baignoire, propre

Une apparence policée, bon garçon

Entouré de flammes vivaces, brûlantes

Les yeux ouverts sur un monde pollué

Les mains glissant sur la paroi granuleuse

Ne sachant plus où chercher la fièvre

Des jours d’antan, le regard fier

Jusqu’au nombril des jours disparus

Dans la fente verte et douce de l’espoir

 

Oui, j’ai rêvé longuement sur ma couche

Dans le noir des hallucinations revivifiées

 Adieu,…Tu es par-là, derrière mon corps

Dans la brume du matin et le silence des soirs

Laissant ton immobilité envahir la pièce

Comme un chien tétanisé par la voix de son maître

Replié sur lui-même, fermé à tout autre

Que celui qui te fait vivre et te regarde mourir

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