31/10/2024
Beau et bon
Comme ils sont proches ses mots
Définir la beauté revient à appeler
La bonté en soutien
Le beau est bon
Le bon est beau
Ils sont indissociables
Même les plus endurcis
Se laissent prendre par la beauté
Sinon par la bonté
Elle est belle la bonté
Elle est bonne la beauté
Chacune des deux vous prend
Et ensemble vous conduisent vers la lumière
Associées, elles donnent à l’être humain
Son ultime caractéristique
Origine de tout : la transparence
Voir au-delà de ce qui n’est pas visible
Ressentir en soi cette sensation
D’évaporation extrême
Cette fragilité tendre de la chair
Lorsqu’elle s’allie avec la pensée
Et avec le cœur
Ah ! que n’es-tu cela
Que d’expériences malencontreuses
As-tu fait au nom de l’humain !
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30/10/2024
Je n’ai que mon âme à te donner
Je n’ai que mon âme à te donner
Elle n’est qu’un filet d’eau
Qui coule goutte à goutte
Suintant un amour discret
Il lui faut la tendresse de l’agneau
L’odeur du foin montant des prés
Les cris aigus des hirondelles
Lorsque le ciel s’assombrit
Pour ouvrir à nouveau son intimité
Et aspirer au bonheur de donner
Alors, émerveillée de fraîcheur
Elle s’envole librement
Et vient un instant se réchauffer
Au creux de ton épaule
Écouter l’histoire de celui
Qui est toi au-delà de ce moi
Dans l’ensevelissement du soi
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29/10/2024
Âme : Méditation
Au milieu du silence de la nuit
Quand rien ne trouble la paix de l’âme
Quand tu aspires à l’évasion du corps
Et au partage avec toi-même
Derrière ton être glacé
Qui te projette loin de l’habituel
Alors, et seulement alors,
Nait en toi la joie opportune de l’inconnaissance
De l’immensité de toi-même
Du cortège de bonheur que tu possèdes
Dans ton être intérieur
Qui s’ouvre à la vie sans encombre
Aspirant à cet instant solennel
Où tu n’es qu’un brasier
Qui te consume dans l’extase du rien
Et dans la bienfaisance du tout
Le vide, grand, fort, accueillant
Du tunnel du monde vécu
Désiré et indésirable
Dans l’opportunité de son salut
Se mêle de regrets et d’enfer
Tu es celle qui est, grande et dévorante
Jusqu’au retour à ton enfance
Dans le vert des prés qui t’entouraient
Et qui pleuraient de te voir indifférent
A leur étendue glacée de l’ombre
La brume se rend plus solide au loin
Une couche d’ouate emprisonne
Son regard perdu de souvenirs
Qui sans cesse se rappellent à lui
Et, lentement, surgit à nouveau
Les traces de ton inconséquence
Il est là, lui, le passé sans présent
Qui te tend les mains vers ton destin
Plus rien ne surgira de ce temple mortel
Que sont les souvenirs du monde d’antan
Magnifié de rires et de pleurs mêlés
04:24 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer