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23/07/2023

L’univers

L’univers, qu’est-ce ?
D’abord toi et moi qui le pensons
Nous contemplons sa beauté
Nous admirons sa construction
Nous nous réjouissons de son existence 
Sinon nous ne serions pas
Nous nous voyons dedans
Confortablement installés
Comptant les multitudes lumineuses
Environnés d’interrogations
Jusqu’à ce qu’un homme, oui, un seul
Contredise notre vision pleine et entière
Les lois de la nature sont bien différentes
De ce que l’on croyait  
Le monde se remet à penser

Les humains sont par nature curieux
 La sphère de pensées se remet en route
Elle ouvre une nouvelle porte
Et le monde se met à penser
L’univers, qu’est-ce ?
La pensée en fait partie
Mais elle s’en sort également
Elle pense par elle-même
Et se contemple bravement
C’est un brouillard opaque
Entretenu par les humains
Pleins de corpuscules inconnus
Qu’il faut découvrir, trier, évaluer 
Pense-t-il réellement, quel tourbillon !

22/07/2023

Absence

Rien, il n’y a plus rien devant toi
Rien derrière toi et personne à côté
Tu n’es qu’un trou sans aucune existence
Un trou de chaleur et d’absence
Dont les tremblements t’atteignent
Ou plutôt atteignent ton moi profond
Que tu ne trouves plus en toi-même
Tu te cherches, tu fouilles dans ce trou béant
Rien, il n’y a plus rien à tes côtés 
Pas même l’idée d’une présence
Mais il est toujours là celui qui t’a créé
Qui a creusé cette absence devenue présence
Dans laquelle tu baignes étendu
Tu as perdu la notion du temps
Une seconde devient l’éternité
L’immobile devient le frétillement
Tu es environné de filaments
Comme des cordes qui relient l’existence
Et tu flottes sans couleur ni verdeur
Préoccupé de toi seul, submergé de sans fin
Ni signification, ni même consistance
Tu es seul, sans fin ni commencement
Et, en un bref éclair, te voici environné
D’insolites, de frères et sœurs 
Semblables à toi qui parlent ensemble
A qui mieux mieux, ayant pris l’humanité

20/07/2023

l'invisible

Retour au monde caché
Celui qui ne se dévoile pas
Qu’il faut chercher et découvrir
Parce qu’il est trop petit
Ou invisible
Ou caché derrière d’autres
Ainsi les microparticules
Toujours plus petites
S’entassant les unes sur les autres
Jusqu’à devenir un objet
Dans l’espace humain
Quelque chose de palpable
Visible à l’œil de tous 
Ces particules vous traversent
Vous font des chatouilles
Rigolent de votre superbe
Alors qu’elles se baignent
Dans leur lit douillet
Et passent leur temps à se regarder
Dans le blanc des yeux
Sans que les autres le sachent
Adieu petits monstres invisibles
Il ne sait qui ils sont, ni ce qu’ils font
Mais sans eux rien ne serait

19/07/2023

l'inconnu

Nul n’est prophète en son pays
Un jour, un homme découvre l’inconnu
Il le couve, le bichonne, l’érige
En fait un être merveilleux

Je sais que rien d’autre n’existe
Que cet objet, cette idée, ce fait
Est unique dans ce monde
où pas une cellule ne côtoie une autre

Elle se regarde et ne s’aime pas
Non, elle ne la voit pas
Je suis seule au monde
Le monde m’environne-t-il ?

Je ne sais si je suis
Je ne sais où est le décor
Je confonds ce que je suis
Et ce que tu es

Il n’y a pas d’inconnu
Chaque objet, chaque être
Pèse le poids profond
D’un monde inédit

Es-tu ou n’es-tu pas ?

Mal

Il s’en va, fâché
Qu’ai-je à voir
Avec d’aussi parfaits déplumées
Qui haussent le bec d’un air arrogant
Et regarde de travers 
Ceux qui survivent près d’eux
Coule toujours la barbe épaisse
Les yeux voyeurs et la galipette fraîche
Rien ne le fera changer d’avis
Il ne sait plus rien du monde
Seul importe sa perception
Il se dresse sur son lit
Et prédit le malheur à ceux qui écoutent
Ses imprécations au peuple
Mais ceux-ci n’écoutent pas
Les prédictions des autres
Ne l’intéressent pas
Il divague, las, dans les rues
En boitant légèrement
Aïe, ça pique, ose-t-il dire
A ses bourreaux en culottes courtes
Continue et va de l’avant
Rien n’est joué au temple
Des pires ennemis du mal

18/07/2023

Semaine

Lundi, le poids de la semaine écoulée
Mardi, le rêve passé d’un week-end endiablé
Mercredi, entre deux, où es-tu ?
Jeudi, l’horreur d’une semaine qui n’en finit pas
Vendredi, l’espoir du lendemain
Samedi, encore un jour de repos
Dimanche enfin, extinction…
Et chaque semaine se reproduit la ronde des jours
Et la nuit défroquée à bailler aux corneilles
Ainsi se vivent les semaines mortelles
Des jours sans fin et sans danses