19/07/2023
Mal
Il s’en va, fâché
Qu’ai-je à voir
Avec d’aussi parfaits déplumées
Qui haussent le bec d’un air arrogant
Et regarde de travers
Ceux qui survivent près d’eux
Coule toujours la barbe épaisse
Les yeux voyeurs et la galipette fraîche
Rien ne le fera changer d’avis
Il ne sait plus rien du monde
Seul importe sa perception
Il se dresse sur son lit
Et prédit le malheur à ceux qui écoutent
Ses imprécations au peuple
Mais ceux-ci n’écoutent pas
Les prédictions des autres
Ne l’intéressent pas
Il divague, las, dans les rues
En boitant légèrement
Aïe, ça pique, ose-t-il dire
A ses bourreaux en culottes courtes
Continue et va de l’avant
Rien n’est joué au temple
Des pires ennemis du mal
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