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12/09/2021

Lui

Cela la travaille sans cesse :
Où se trouve l’homme qui la connait ?
Il existe pourtant, il lui est apparu un jour
Et elle n’oublie plus rien 

C’était sans doute un rêve
Une ombre délaissée
Un filet d’air subtil
Comme un souvenir déjà présent

Puis cela a déclenché une tempête
Le rose aux joues, les larmes aux yeux
Le tremblement des mains, 
Jusqu’à l’anéantissement de l’être

Où est-il l’homme chéri
Celui qui me donne la vie
Je rêve à son image
Et m’envole vers l’au-delà 

11/09/2021

Une idée

L’univers ne serait-il qu’une idée ?
Pourrait-il n’être qu’un fétu 
Né ou rejeté dans la tête de Dieu,
Une simple idée sans consistance ? 

C’est un lieu où le temps ne s’écoule pas
C’est un lieu où l’espace est si réduit
Qu’il en devient introuvable
C’est un lieu sans objet : imaginaire !

Et pourtant ce lieu est et existe
On l’appelle « singularité initiale »
Il est le zéro absolu de l’espace et du temps
L’infini dans l’absence d’être !

Alors Dieu serait-il inexistant ?
Pourquoi chercher ce qui n’existe pas ?
On peut aussi penser, autre hypothèse
Dieu est tout, mais ce n’est qu’une idée 

Pourtant je suis puisque je pense
Mais je ne pense que dans ma boite
Y a-t-il une pensée au-dehors
Un univers sans existence ni consistance ?

Ludmina, la femme de rêve
Se révèle par son absence
Elle met au monde l’enfant
Sans que rien ne la désigne

Et depuis chaque seconde engendre les événements
Qui font de nous des êtres vivants
Vivants du rien, engendrés par personne
Marchant vers l’inexistence
Sous le regard d’un Dieu qui seul est

10/09/2021

Improvisation par Barbara Hannigan & Michel Portal

 


Étonnant ! 

09/09/2021

Média

Vois l’ombre de ton arrogance
Qui perdure au-delà de ta présence
Tu te perds dans l’ignorance
Et ne connais plus la brillance 

Glisse sur l’image
Quel étrange voyage !
Caché sous les feuillages
Tu trace ton sillage 

Enfin vint le temps
D’un étrange étirement 
Où croises-tu l’océan
Sans voir un pénitent ?

Mort et disparu
Tu erres, incongru
Et empruntes la rue
Dont le passage est défendu

Adieu, le beau songe
Qui, d’un regard s’allonge
Et qui, encore, prolonge
Une impression de mensonge !

08/09/2021

Le pays des rêves

Toi-même, reprise du mal

Mal de vivre ou mal d’être
Cela t’arrive vers trois heures
Lorsque la nuit s’ouvre
Et te berce de sommeil ralenti

Alors, dans la quiétude
Du ralentissement précoce
Les vieux démons rejaillissent
Qu’es-tu toi-même ?

Prise au piège de ton humanité
Tu erres dans le noir de ton corps
Tu palpes ton cœur de pierre
Et tousses sèchement
De vagues brins de folie
Qui s’épanouissent autour de toi
Comme les fleurs des champs

Réveille-toi, réveille-toi
Ne laisse pas la vie
S’emparer de toi-même
Et emporter le meilleur

Redresse-toi, relève-toi
Et va, libre comme le vent
Qui souffle où il veut
Au pays des rêves et de l’amour

07/09/2021

Moi et Toi

Tu es la beauté profonde
Celles des paysages inconnus
Qui glace l’air ambiant 
Et dénature l’habitude

Certes, tu existes encore
Et t'épanouis dans la vie
Mais tu es aussi le songe
De toujours et d’un jour

Ton regard s’en va
Il se perd dans la brume
Au loin derrière la vision
Ouvert sur l’inconnu

Tu ne sais toi-même
Où il part et se perd
Vois-tu même quelque chose
Oui, l’espoir de l’osmose

Deux qui ne font qu’Un 
Un qui est hors du temps
Deux qui vivent en Un
Un sans être deux…

06/09/2021

Toi et moi

Toi, serait-ce toi ?
Es-tu celui qui vient 
Au long de nuits sans fin ?
Où se trouve donc ce moi ?

Tu le cherches dans tes poches
Et ne trouve que le vide
Tu n’es pourtant qu’un fantoche
Et ne peut rester impavide

Alors soulevant ta paupière
Tu regardes ton œuvre
Et ne vois que l’écuyère
Hors de toute manœuvre 

Rien n’existe donc, hormis toi
Et encore qu’es-tu toi-même
Sans ce brin de foi
Existerait-il lui-même ?

Il a vécu, et toi ?
La tête pleine d’absence
Tu cherches le soi
Sans magnificence

Baisse les yeux
Ouvre ton cœur 
Écoute les sons mélodieux
Et avance sans peur