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01/08/2021

Exposition de peinture du 13 au 15 août et après-midi poétique le 14 août 2021

 

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« Au cours de l’après-midi poétique, on tentera de comprendre comment l’homme face à lui-même, s’interroge sur son être en laissant résonner en lui le monde et façonne ainsi son destin pour saisir l’inexprimable dans le vol d’oiseau, la grâce d’une danse, la joie d’une rencontre, bref dans le retournement de circonstances habituellement banales, mais qui claquent comme un fouet sur la tête. Une poésie riante où émotions, convictions, explications, réflexions et beaucoup d’exclamations permettre à chacun s’y trouver son compte. »

 

Gilles Raab et Loup Francart déclameront les poèmes,  accompagnés à la guitare par Patricio Cadena Perez, interprète  et compositeur, et soutenus par Dimitri Francart, baladin. »

 

 

 

 

 

31/07/2021

Un jour d'été

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oui, un jour d'été

où le ciel s'épanouit

seuls les morts veillent...

 

 

29/07/2021

Le lieu du moi (10)

10-    Ah ! Sentir la vie couler en toi
Implorer la goutte d’eau de nourrir ton corps
Broyer le pain de tes dents saines
Et attendre béatement les effets
De ton inaction dans l’agitation du monde
Ne plus laisser partir de toi-même
Les bienfaits de l’inappétence
Et te retrouver nu devant l’autre
Mais invincible à son regard
Seul sous la prunelle bienveillante
D’un destin inoubliable
D’un inconnu qui te berce de bonheur
Et qui s’avère à l’origine
D’une destinée perdue pour l’autre

Es-tu encore quelqu’un ?
As-tu une existence auprès des autres ?
Sous ton toit pentu rêves-tu encore
À l’existence que tu menais auparavant 
Plus rien de tout cela n’est
Tout se résume à un tas de poussière fine
Le long d’une porte à moitié ouverte
Qu’une souris enchantée
Peut goûter du bout des lèvres
En s’extasiant devant ses congénères
De la qualité de sa finesse
Ainsi va ton destin réduit au minimum
Avant le grand plongeon final
Dans les portes de l’existence

28/07/2021

Le lieu du moi (9)

9-    Délivré, tu es délivré de la vie
De cette vie où tu cours après toi-même
Le couvercle de ton moi n’est plus
Tu es sorti du tunnel étroit et enserrant 
Enfin tu respires l’air pur des montagnes
Et te fais de ta pauvreté une parure
Mais attention cette prise de conscience
N’est pas sans danger ni pièges
Tu ne peux regarder devant toi
Seulement sur les côtés, les yeux plissés
Comme un aveugle en goguette 
Distrait des attirances mirifiques
D’un soleil trop tôt levé
Modère-toi, fuis le spectacle de ta jeunesse
Sois inébranlable et transparent

Alors du bout de ta solitude 
La poitrine dénudée et sereine
Tu goutes le gouffre de ton être
Et l’immensité de ton existence
Chaque jour tu nettoies ton enveloppe
Tu n’es rien et tu es tout 
N’agis plus, laisse-toi aller
Laisse faire celui qui te berce
Hérisse tes poils de velours
Caresse ta manche de lustrine
Et travaille sans cesse à ton accomplissement
Sans jamais penser à lui
L’être se gonfle d’importance et ne sait pourquoi
Oui, la vie est ainsi faite, émerveille-toi
Et va les mains vides vers ta destinée

 

27/07/2021

Le lieu du moi (8)

8-    Et, non seulement, toi-même n’es rien
Mais tu vois également que les autres 
Ne sont pas ce que tu croyais qu’ils sont
Tu découvres la surprise de savoir
Ce qu’est réellement l’autre
Comme si des lunettes te donnaient
Une vue ajustée et correcte
Un courant d’air est passé par là
Enfin tu vois la réalité des vies !

L’innocent se tient devant toi
Et se montre dans toute sa puissance
D’être en devenir et en action
Silencieux et paisible
L’important n’est qu’une baudruche
Qui fait briller ses fanfreluches
Sans avancer sur le chemin de la vie
Transparent, tu avances vers la lumière
Sans toutefois pouvoir la toucher
Elle éclaire ta route, sans te dire
Où tu peux mettre les pieds
Les yeux ouverts sur ton destin
Tu avances malgré toi
Et perds de ta consistance
Pour flotter, inconnu
Parmi les vivants et les morts