05/02/2020
Je suis couché
Je suis couché, ver de terre
Du creux des ténèbres montait une voix
La nuit fermait sa main étoilée
Sur les pierres sales et les fous
Tu riais. J’écoutais le chant de la terre
Cœur, un rond de douceur chaude
La flamme du désir
S’élève dans la houle de nos corps
Centaure aux bras d’étau
Vaste plaine
L’œil des juges prend les paupières baissées
Sur l’eau noire aux cercles rouges
Ta bouche s’ouvrait sur ton corps mobile
Le lac des caresses se mêlait aux torrents
L’ambre de ton cou se noyait au fond de nos mains avides
© Loup Francart (1967)
07:10 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poèmes, écriture, poésie | Imprimer
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