17/06/2015
L'échappée belle, un film d'Emilie Cherpitel
Léon n’est qu’un petit garçon,
Eva a un sourire charmant,
Les autres ne sont là que pour eux
Et eux ne savent pas qu’ils sont là pour nous.
Ce serait trop beau si c’était vrai,
Mais on veut y croire malgré tout
Et eux y croient tant, qu’ils y arrivent.
C’est un conte, à la manière de…
Mais c’est une manière personnelle
Qui donne à l’ensemble une fraicheur nouvelle.
Enfin un film qui raconte simplement
L’amour qui naît entre deux êtres,
Cette étincelle vivante comme les papillons
Qui s’échappent de la boite
Et qui montent vers un ciel dégagé,
Espérance d’un avenir meilleur.
Ce n’est pas un amour d’adultes,
De caresses entre femme et homme.
C’est celui d’un enfant orphelin,
D’une sagesse précoce, aux réparties fulgurantes,
Et d’une femme-enfant, fantasque,
Qui découvre dans cette rencontre
Que l’amour naît d’un regard, d’une parole
Et couve en bulles transparentes
Derrière une banalité apparente
A laquelle les critiques se laissent prendre.
Alors bravo à Clothilde Hesme
Qui prend de la consistance au fil de la projection ;
Bravo également à Florian Lemaire,
Plus vrai que nature et loin des artifices
De la vision socialisante et figée
D’une société emprunte de clichés à la mode ;
Enfin, bien sûr, bravo à l’énergie de la réalisatrice
Qui, sachant probablement ce qu’on allait en dire
N’a pas hésité à poursuivre son idée
D’un monde frais et vrai
Qui raconte l’invisible
Dans un envol de papillons.
06:25 Publié dans 13. Cinéma et théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, femme, enfant, société, fraicheur | Imprimer
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