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24/11/2013

Vues urbaines, peintures de Tommaso Otieri

Il peint des monuments qu’ils soient églises, théâtres, usines ou même paysages urbains, le plus souvent en vues aériennes. C’est beau, mais pourquoi ?

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La lumière, la couleur et l’animation. Trois variables qui peuvent être déclinées de manières très différentes. Et une dominante : le grandiose et le théâtral sous les apparences de la réalité.

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Comme sous l’œil d’une caméra, on regarde la ville avec le sentiment d’assister à un enterrement. Chaque tableau possède une vie intérieure propre, mais celle-ci semble appartenir au passé, malgré le mouvement permanent qu’il décrit et met en évidence.

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Il est également architecte et le bâtiment, quel qu’il soit, s’anime par son harmonie, ses stucs, décors et clairs obscurs. Car il ne peint pratiquement que des vues de nuit : la ville dans sa vie nocturne. Les habitants sont endormis et les trajectoires se poursuivent sans que l’on y voit un seul humain.

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Vous remarquerez que les perspectives  sont le plus souvent détournées, comme si les façades étaient accolées sans une véritable cohérence d’ensemble. La ville devient fantomatique, un univers en soi, un rêve éveillé que l’on contemple avant de s’endormir.

Il expose à la galerie Ariel Sibony, 24 place des Vosges 75003 Paris.

 

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