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08/04/2011

Ballade pour piano et orchestre, de Gabriel Fauré

 

From : http://www.ina.fr/audio/PHD07008833/gabriel-faure-ballade-pour-piano-et-orchestre.fr.html

 

Le piano introduit le thème et l’énonce en rythmant la ballade de la main gauche d’une manière cadencée comme les pas d’un promeneur sur un chemin de terre et pour qui l’orchestre serait le motif de la rêverie, le paysage de paix et de douceur en parcourant le cheminement des images du cerveau.

L’orchestre joue aussi le rôle de catalyseur de la sensation pour entraîner le piano dans une rêverie plus prolongée et irisée comme la pluie qui tombe goutte à goutte sur la surface lisse de l’eau, la violant d’ondes multiples, mais lui donnant la consistance d’une matière palpable.

Il s’agit bien d’une ballade, d’une promenade pourrait-on dire, reposante, dans sa première partie, plus agitée dans la seconde, comme une course d’enfants dans la campagne, dévalant les prés vers une rivière qui court et s’échappe dans le lointain. Le paysage à l’horizon est fait de forêts mystérieuses, mais tendres, au point que l’on a envie de les caresser. Parfois, la ballade est une marche lente, comme si le promeneur s’arrêtait pour regarder le paysage, s’emplissait les sens de bienfaits rayons qui l’enchantent. Puis, le rythme reprend d’une marche, parfois course, vers la liberté retrouvée d’un jour d’été quand les fleurs essaiment encore les prés et que les bourdons s’en donnent à cœur joie pour recueillir leur suc.

 

 

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