20/03/2011
Au matin, à peine réveillé
Au matin, à peine réveillé
Quand on n’a pas encore remonté
L’immense rouage de la conscience
Les gouttes s’évadent du toit
Avec patience
Une à une, elles tombent sur la roue
Encore malhabile et bloquée du ressort
Qui s’étire lentement. Il ya parfois des fous
Qui n’ont plus d’eau dans leur moulin
Ironie du sort
L’heure la plus chaleureuse, attendue du plaisir
Celle où l’invisible cycle s’évade de la nuit
Contre tout pouvoir, comme le navire
Est-ce ce premier instant où j’ignore
Le haut du puits ?
07:24 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poése, poème, littérature | Imprimer
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