Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

18/05/2015

Camouflage et tromperie

Nous n’appréhendons la réalité qu’à travers la connaissance que nous en avons et la compréhension que nous tirons de cette connaissance. Ainsi, « la réalité première » n’est en fait qu’un état de connaissance de la réalité, lié à l’information accumulée sur celle-ci par nos capacités de perception (sens et senseurs). On peut dire « Je sais que cette chose existe » parce qu’on peut la toucher ou, au moins, la voir. Il y a une autre réalité qu’on peut dire secondaire, qui est l’interprétation que nous faisons de cette connaissance. Cette dernière est une opération supplémentaire qui replace la connaissance dans notre propre cadre mental. Celui-ci est constitué par les filtres des différents champs du moi et du soi social. Il interprète la réalité et permet d’agir, mais il est également déformant. C’est pourquoi on peut savoir quelque chose, en connaître la réalité, mais ne pas comprendre ce qu’elle est, ce qu’elle va devenir, ce qu’elle a été.

L’art de la tromperie est vieux comme le monde. Au niveau le plus simple, il consiste simplement à dissimuler la réalité. Mais l’effet est bien plus trompeur lorsque la dissimulation est cachée derrière la simulation. Dissimuler en simulant une autre image, un autre son, une autre sensation, tel est l’art de la tromperie.

En voici un exemple ludique qui trompe son monde. Ce caméléon réserve des surprises :

https://www.youtube.com/watch?v=97vPNAUYJsc