25/04/2020
Interne en médecine
Michel est interne auvergnat en médecine !
Il décide d'ouvrir un cabinet médical. Il accroche un mot sur la porte d'entrée avec le texte suivant :
_ Pour 500 euros je vous promets de vous guérir de votre maladie.
_ Si j'échoue, vous recevrez 1000 euros !
Cassien tombe sur la fameuse note et pour lui c'est une occasion en or de gagner 1000 euros facilement.
Il rend alors une petite visite au docteur en herbe qui a récemment ouvert son cabinet.
Cassien lui dit : « J'ai perdu le sens du goût! »
Michel : « Infirmière, amenez s'il vous plaît le médicament du cas 22 et administrez 3 gouttes à notre patient. »
L'infirmière exécute les ordres de Maurice.
Cassien :« Beurk. C'est de l'essence ! »
Michel :« Félicitations ! Vous avez retrouvé votre sens du goût. Cela fera 500 euros s'il vous plaît. »
Ennuyé? Cassien paye l'honoraire de 500 euros et sort du cabinet médical.
Mais quelques jours plus tard, il revient.
Cassien :"J'ai perdu la mémoire. Je ne me rappelle de rien. "
Michel : « Infirmière, amenez s'il vous plaît le médicament du cas 22 et administrez 3 gouttes à notre patient. »
Cassien :« Le médicament 22 ? Mais c'est de l'essence ! »
Michel :« Félicitations ! Vous avez retrouvé la mémoire ! Cela fera 500 euros s'il vous plaît. »
Furieux, Cassien paye et quitte une fois de plus le cabinet médical.
Mais quelques jours plus tard, il revient.
Cassien : « J'ai l''impression de devenir aveugle. Je perds la vue et je vois de plus en plus sombre.
Michel : « Malheureusement, je n'ai pas de médicament contre cela.. Alors voici vos 1000 euros. »
Il lui donne deux billets de 5 euros.
Cassien : "Mais ce ne sont que des billets de 5 euros !"
Michel : « Félicitations ! Vous venez de retrouver la vue ! Cela fera 500 euros s'il vous plaît ! »
07:11 Publié dans 12. Trouvailles diverses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blague, médecine | Imprimer
22/11/2013
Le médecin de famille
En fait il ne s’agit nullement d’un médecin de famille, mais d’un criminel nazi réfugié en Patagonie. Josef Mengele était bien médecin, mais exerçant dans des conditions particulières puisqu’il est connu sous le pseudonyme d’« ange de la mort ». Mais en 1960, à San Carlos de Bariloche, il est inconnu. Il se réfugie dans un hôtel qui vient de rouvrir et s’intéresse à une des enfants du propriétaire, qui a des problèmes de croissance. Il la soigne contre le gré du père, puis s’intéresse aux jumeaux attendus par la mère. Repéré par des informateurs, il doit fuir avant que ses projets n’aboutissent.
L’histoire en elle-même ne retient pas l’attention. Mais le film revendique un intérêt en raison de trois facteurs. Le premier : l’incertitude, puis l’implication de certains membres de la famille qui s’opposent à d’autres, plus particulièrement le père, créant un climat de tension imperceptible qui donne au film une ambiance spécifique. Lillith, la fille, soignée par Mengele, fait confiance à ce dernier, malgré certains signes qui pourraient la faire douter. Le deuxième facteur bienveillant, moins psychologique, consiste en un environnement grandiose, un hôtel sur les rives d’un lac splendide, entouré de montagnes enneigées. Le troisième est l’acteur qui joue Mengele. Il est sobre, à la fois charismatique et modeste. Il joue le jeu subtil de la séduction tant vis-à-vis de Lillith que vis-à-vis de sa mère.
Ces trois facteurs, travaillés par un réalisateur qui n’insiste jamais sur l'aspect obsessionnel du personnage de Mengele, donne à ce film une qualité que n’a pas l’histoire en elle-même. On en finit par oublier, contrairement à ce que prétendent les critiques, le passé et le présent criminel de Mengele. Mais l’acteur, plus encore que le réalisateur, y est pour beaucoup.
07:01 Publié dans 13. Cinéma et théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, nazi, amérique du sud, médecine, allemagne | Imprimer
29/11/2012
Au-delà des collines, film de Cristian Mungiu
Une Roumanie pauvre, retardée autant mentalement que physiquement, un monastère fait de quelques baraques et d’une église non finie, que l’on découvre, au début du film, au-delà de la colline que franchissent deux jeunes filles, amies de cœur. L’une semble avoir trouvé Dieu au sein de sa communauté, l’autre, seule, vient chercher son amie, car elle ne supporte pas sa solitude.
Les critiques retiennent du film de nombreuses explications historiques, sociales, religieuses, soit l’opposition d’une passion mystique à un amour profane, les dysfonctionnements de l’hôpital et d’une église arriérée, la révolte contre l’autorité masculine du prêtre. Au-delà de ces collines d’explications, c’est la tentative obstinée d’Alina, la jeune fille venue d’Allemagne pour faire sortir du monastère son amie Voichita, qui est le vrai sujet du film. Elle emploie tous les moyens, les souvenirs, la camaraderie, l’affection de cœur ; elle fait semblant d’être croyante, de vouloir entrer elle-même au couvent ; elle use de colère, de blasphèmes jusqu’à semer le trouble dans l’ensemble de la communauté. Certes, cette communauté est pauvre d’esprit, elle obéit au prêtre qui est lui-même perdu devant tant d’échappatoires, et, peu à peu, elle tombe dans la certitude qu’Alina est possédée, d’autant plus que le médecin de l’hôpital renonce à la soigner, estimant qu’elle n’a besoin que de repos.
Le film est bien monté. Ce passage d’une histoire de cœur à une histoire de superstition se fait progressivement, sans heurt, de manière naturelle. On se laisse surprendre par la fin, bien qu’on s’interroge tout au long du film sur le devenir d’Alina et de Voichita : cette dernière cèdera-t-elle devant les supplications de son amie, se sépareront-elles, partant chacune de leur côté. Cela finit par la mort d’Alina, même si l’on peut se demander de quoi elle meurt exactement. Sont-ce les mauvais traitements de la communauté, qui ne sont cependant pas aussi terribles que les critiques semblent le dire ? Est-elle réellement hystérique et malade ? On ne sait.
L’atmosphère est à la fois belle et oppressante : de très belles images de ce monastère dans le froid de l’hiver, des personnages simples, voire simplistes, une description glacée parce que sans sentiments exprimés, une histoire entre deux femmes qui ne se comprennent plus, sans réellement savoir pourquoi. C’est long parfois, on a envie de partir, mais l’on reste, on ne sait pourquoi.
07:31 Publié dans 13. Cinéma et théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, psychanalyse, médecine, religion | Imprimer
22/11/2012
Augustine, film d’Alice Winocour
Voici ce qu’en dit le synopsis : Paris, hiver 1885. À l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l'hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d'hypnose. D'objet d'étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.
Peut-on dire que l’objet du film est moins l’objet de l’étude, Augustine, que l’objet du désir du Professeur Charcot ? Je pense que le regard de nos médias se tourne plus vers l’anecdote que sur la matière même du film. Car c’est bien d’elle dont le film parle en premier lieu, même si bien sûr sa relation avec Jean-Martin Charcot est au cœur de ses préoccupations, mais plus en tant que médecin qui pouvait la guérir qu’en qu’objet de son désir à elle (le fameux transfert peut-être ?) qui devint progressivement objet du désir de Jean-Martin.
Ce qui marque en premier lieu dans le film, ce sont les relations des médecins et de leurs patients. Le Moyen-âge… Ils sont tutoyés, rudoyés, sans aucun sentiment de compassion. La médecine a évolué depuis, et en bien !
Ce qui gêne, c’est l’absence de certaines explications : pourquoi les médecins qui regardent faire et jugent Charcot applaudissent-ils à la fin des deux présentations ? Pourquoi ne comprennent-ils pas qu’elle joue son rôle de malade lors de la seconde et que seul Jean-Martin comprend ? Pourquoi les médecins, dont Charcot, lui enfoncent-ils quelque chose dans le ventre ? Bref, ces manques de compréhension, qui sont peut-être dus à moi seul, laisse un léger malaise.
C’est néanmoins un bon film, qui retrace les difficultés de l’époque, comme par exemple, la dépendance des médecins au jugement de leurs pairs. La figure de J-M Charcot est bien interprétée par Vincent Lindon qui est presque muet et fermé tout le long du film, sauf lorsqu’il explique « le cas » à ses confrères. Quant à Soko, l’interprète d’Augustine, elle est également énigmatique, car rien ne transparaît de ses sentiments. Mais c’est vraisemblablement voulu par la réalisatrice, Alice Winocour, qui retrace l’impression de Stephan Zweig sur l’hôpital :
« J’ai été fascinée par cet hôpital qui, en fait, était une sorte de cité des femmes. Les médecins y observaient leurs patientes jour et nuit. Ils effectuaient des présentations publiques des malades et le tout-Paris s’y pressait. Pas seulement les médecins, mais aussi les membres de la bonne société. Ces séances mêlaient le médical et un voyeurisme érotique qui ne s’avouait pas. La question de la représentation de la femme dans l’imaginaire des sociétés m’intéresse depuis toujours et la Salpêtrière en offre un concentré violent. »
Elle définit ainsi son film : « Il raconte en quelque sorte l’histoire d’une femme qui découvre qu’elle a une tête et celle d’un homme qui découvre qu’il a un corps. Comme le dit Lacan, l’hystérique est une esclave qui cherche un maître sur qui régner. »
07:46 Publié dans 13. Cinéma et théâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : cinéma, médecine, malade, amour | Imprimer