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19/12/2019

L'habitude

S’éveiller, passer le trou de l’aiguille, c’est aussi ne plus avoir d’habitudes. C’est l’habitude qui peu à peu voile la réalité. Le monde extérieur et les êtres changent en permanence. L’habitude immobilise notre perception du monde extérieur et crée un décalage, car elle développe le moi.

Rompre avec les habitudes, c’est accepter le changement permanent, c’est voir à chaque instant avec un œil vierge et sans mémoire. C’est l’innocence de l’enfant, du nouveau-né.

23/04/2011

Rien n'est fixe, tout est mobile

 

Rien n’est fixe, tout est mobile. Le monde est en perpétuelle évolution. Alors pourquoi l’homme n’aspire-t-il qu’à la stabilité ? Les mondes minéral, végétal et animal se satisfont de ce mouvement perpétuel, car ils ne font qu’un avec elle. L’homme seul souffre de l’instabilité.

Il n’y a qu’en l’homme qu’existe le goût de l’éternité. C’est la part du divin, la petite lueur de l’esprit qu’il possède au fond de lui qui le fait aspirer à la paix éternelle. Sur terre, dans son corps, l’homme ne peut trouver la paix complète. La grâce par moments peut lui donner un aperçu de ce qu’elle est, mais seuls de rares êtres peuvent l’acquérir définitivement après une longue lutte. L’acceptation du mouvement, du changement permanent, est indispensable. C’est la condition nécessaire pour réaliser sa vie.

Chaque jour l’homme part en recherche et cette recherche lui fait progressivement percevoir en lui un pont au-delà du mouvement. C’est la porte étroite, la lumière qui existe en lui. C’est par ce point qu’il existe et que la vie lui est donnée. Il lui appartient alors, étant allé au fond de lui-même, de faire de ce point le centre de son être.

 

L’ensemble du cosmos est une projection de la pensée du créateur. Ce globe même est un rêve objectivé de Dieu, qui a puisé toutes choses dans son Esprit, de même que l’homme, au cours du sommeil, reproduit et anime sa propre création avec ses propres créatures.

Lahiri Mahâsaya