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21/05/2023

Longtemps te prend

Du temps de mon grand-père 
Au temps pour moi
Le temps du ciel

L’autant pour lui
N’est pas l’au temps pour soi
Quelle expression !


L’important n’est pas le temps
Aussi longtemps que tu parles
Est-il besoin d’autant de temps
Pour ne plus réfléchir

19/05/2023

Rien

Rien, il n’y a rien
Mais comment l’idée de quelque chose peut-elle germer de rien ?
Même pas une image, née de l’imagination
Une image est une construction, née de l’homme
Née d’une idée sans forme confrontée à autre chose
Quoi ?
Un ailleurs imaginaire
Un vide plein de rien
Un rien plein de vide
Imaginez ce vide sans forme
Qui remplir quoi ?
Un autre vide
Deux vides ne font pas un plein
Deux pleins contiennent-ils un vide ?
Est-ce possible ?

18/05/2023

la demeure

Il saute à cloche-pied
Il a perdu le contrôle
Et divague dans les rues
Dans le noir de la nuit

Pas un bruit, le brouillard
Les ombres épaisses
La chair de poule
La solitude aussi, prenante

Es-tu seul sur terre ?
Rien ne te retient plus
Tu vas où tu veux
Mais tu ne sais ce que tu veux

Merci au monde pour l’ignorance
Merci pour ta constance
Merci pour ces dons imprévus
Merci pour l’existence

Rassuré il va,
Il tend les bras
Et il s’en va
Jusqu’à toi

Elle est la seule qui demeure entière
Bien à elle
Droite dans ses bottes
Jusqu’au dernier jour

15/05/2023

L'ange ?

- Es-tu l'ange
Es-tu l'absent
Es-tu celui qui n'est pas
Es-tu l'informel
 Je ne suis rien de tout cela
Je ne suis qu'une trace sur la terre
Que laisse un bâton dans la boue

Retour

Retour… J’y étais… Et toi ?
Dans la plaine dénudée
Elle marchait la tête inclinée
Ne regardant plus ses pieds
Ne voyant que de l’eau 
Qui coulait entre ses jambes
Avec une sensation de froid
Où donc t’engages-tu ?
Tu possèdes l’amour, la vie
Que te faut-il d’autre ?
La richesse ne te suffit pas ?
J’ai erré des jours entiers
Dans la boue, la terre aride
Je n’ai pas rencontré mon double    
Ni même l’ombre de moi-même
Oui, mais lui qui était-il ?
Cet homme droit et réservé
Qui passait parmi les autres
Inconnu d’eux-mêmes
Elle n’avait rien qui puissent lui rappeler
Les jours heureux de la rue
Où les gamins courraient
Innocents d’inconnaissance
Alors, adieu gamins
Que le ciel ne vous tombe pas sur la tête !