03/09/2022
La certitude
Vous est-il arrivé de jurer votre certitude
Puis de vous rendre compte que vous vous étiez trompé
Votre tête n’est plus qu’une calebasse vide
Qui résonne des jours qui passent
Où vas-tu ainsi, plein d’ignorance ?
J’ai perdu mon compagnon qui se souvient
Des jours où il courrait dans la campagne
Appuyer sur une touche de clavier
Me fait trembler de peur d’effacer
Les galimatias qui résonnent dans la tête
Et pourtant que de bonheur contenu
Retentissent encore dans la tête vide
Que de bruits doucereux et de fureurs hurlantes
Je suis sûr de ce que je sais, mais que sais-je
Çà je ne le sais plus. Je cherche et ne trouve
05:09 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
02/09/2022
Effervescences cosmiques, théâtre
quelques photos de notre représentation du 13 août à Sainte Suzanne. Ce fut une belle soirée.
04:29 Publié dans 13. Cinéma et théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : effervescences cosmiques, théâtre | Imprimer
31/08/2022
L'incertitude (suite 3)
Seul le condamné sait où il pose ses pas
Il avance dignement, regardant ses pieds
La tête ne pèse plus, elle l’entraîne
A ne plus être, sauvetage de pompier
Il meurt dignement, car plus rien ne le retient
On ne voit plus la larme pointant sous son œil
Seul le bourreau encore vivant le détient
Et le conduit à l’échafaud, son dernier recueil
Lui n’avait pas peur de voir la mort en face
Il sait, connaît, comprend ses dernières foulées
Il achève sa vie en piètre postface
Contemplant la barbe du bourreau roucouler
10:30 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer
30/08/2022
L'incertitude (suite 2)
Et à quoi peut bien servir la certitude ?
L’homme marche droit et fièrement s’évanouit
Il existe d’autres fières attitudes
Telle que l’irascible hasard qui l’envahit
Il partit une nuit sans savoir où aller
Il s’égara cherchant le pouvoir des tombes
Il ne vit que femmes austères et voilées
Prises sous les flots de ces violentes trombes
Ainsi ce sombre personnage disparut
Dans la chaleur d’un été bleu et volage
Accusé, jugé, il fut jeté à la rue
Jusqu’au dernier et ultime emballage
09:25 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Imprimer