10/06/2022
Insomnie
Enfin, dormir, la tête entre les oreilles
Le corps suspendu dans un vide bienfaisant
Le pied au chaud derrière les draps
Enfin, lâcher du lest, évacuer la pesanteur
Se tenir dans un paquet de coton
Et dire merci à ceux qui veille sur le sommeil
Enfin plonger, inconscient de fatigue
Dans les abimes de la non-présence
Et la clarté blanchâtre de la mort journalière
Plus rien ne t’attend, plus rien ne te mobilise
Tu meurs à ta condition humaine
Et t’enfuis là où tu n’es plus
05:02 Publié dans 42. Créations poèmes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sommeil, veille, découragement | Imprimer
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