07/01/2014
Hilary Dymond
Le toit du monde où la matière rejoint l’invisible, où la roche s’osmose avec la goutte de brouillard pour donner l’intuition d’une existence au-delà du temps et de l’espace. C’est beau parce que cela élève l’âme, à l’image de la brume qui monte vers les cimes.
Hilary Dymond expose à la galerie Sibman, 28 place des Vosges jusqu’au 26 janvier. Faites le détour si vous passez à proximité, cela en vaut la peine. Née en Grande Bretagne en 1953, elle vit et travaille en France (69). Elle peint des paysages et les classe par thème : le littoral, les étangs, l’eau d’une manière générale, qu’elle soit liquide, en vapeur ou même solide comme les tableaux de montagne.
Ce qui enchante dans ses tableaux c’est avant tout la lumière. Celle-ci est rendue par les contrastes dans les blancs entre celui d’un plein soleil sur la neige et celui d’un gris très pâle porté par les ombres où se mêlent les brumes légères ou fortes montant des vallées. Contrastes saisissants donnant la vision d’un éternel infini.
Mais dans le même temps ses tableaux sont très figuratifs. Il s’agit de représenter la réalité, telle qu’elle est et non de tricher pour laisser des impressions plus ou moins imaginées.
Parfois cela fait penser à Turner :
A d’autres moments à la peinture abstraite, lorsque la matière prend le dessus sur l’éthéré :
En regardant ces paysages, on devient transparent, on s’enfouit dans le silence, on se laisse engloutir par la neige pour en ressortir vierge et transformé.
Oui, Hilary Dymond est une vraie artiste, parce qu’elle transforme l’être de celui qui regarde ses tableaux.
Vous pouvez prendre connaissance de ses œuvres sur les deux sites suivants :
http://www.lesoleilsurlaplace.com/artistes/hilary_dymond-7.php
http://hilarydymond.com/mountains/uvcp139on3q66wuoxwcj0bynpalvtz
06:51 Publié dans 21. Impressions picturales | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, figuratif, transparence, lumière | Imprimer
Les commentaires sont fermés.