Portes (13/09/2019)
Après un instant de sidération
Il franchit la première porte
Le noir, lueur de l’espoir
La seconde céda d’effroi
Le brouillard l’environna
Tends les bras et marche !
La troisième dansa sous ses yeux
Tricherie, pensa-t-il, ce n’est
Qu’un point noir sur un halo de blanc
La quatrième ouvre sur un silence éperdu
Avance sur la pointe des pieds
Sais-tu seulement où tu vas ?
Enfin, la lumière, faible
Une rosée dans la nuit obscure
Pointe fichée dans le cœur
Entré dans la cour du vide
Il la trouva vivante
Emplie du mystère de l’absence
© Loup Francart
07:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer