Jardin du Palais Royal (22/06/2018)
Tout d’abord, le bourdonnement :
Une multitude de sons collés les uns aux autres
Qui forment une bouillie épaisse et pâteuse
D’où sort parfois une voix ou un cri
Puis, le soleil, chaleureux, accueillant
Trop, trop chaud, trop brillant, trop puissant
Peu restent en sa présence, préférant l’ombre
Bienfaisante, enjôleuse, caressante
Enfin, le vif, le cru, le rebelle, encombrant
Telle la verdure qui descend des rangs carrés
Ou ces deux amies bavardes et inconscientes
Du calme qui émane du jardin encerclé
Encore un fait, les ombres, sous les arbres
Fantômes avançant parcimonieusement
Coupés en deux par la haie, flottants sur les eaux
Et contemplant silencieusement l’épaisseur de l’après-midi
© Loup Francart
07:25 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer
Commentaires
Je passe par hasard et je trouve ces vers très bien écrits, on sent la sérénité de ce moment de contemplation. Bon week end.
Écrit par : elisabeth | 22/06/2018
Merci pour votre appréciation.
Écrit par : Loup | 22/06/2018