Nouvelle humanité (15/07/2020)

C’est la fin de la nuit, le calme campagnard
Règne sur l’espace et emprisonne le temps
Seules les particules coulent sur leurs trajectoires
Sans détermination, avec roucoulement

Perdu entre le nom et de plus la fonction
Un homme s’interroge, la terre dans l’ombre
Chaque matin je suis, chaque soir création
Chaque nuit j’engendre, mort dans la pénombre

Ainsi va le destin, entre être et néant
Au cours d’une soirée, aux prises à la folie
L’œil ouvert sur le monde, océan bienveillant

Marche encore et toujours, jusqu’au bout du chemin
Sans regard derrière et sans mélancolie
Jusqu’à la naissance d’un monde plus humain

©  Loup Francart

02:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature |  Imprimer