vent ou fuite ? (09/02/2020)
C’est le bourdonnement inlassable du vent
Qui arrache les pensées et fait fuir la conscience
Il prétend connaître le monde des vivants
Mais la solitude efface la croyance
L’aridité est là, la poésie s’enfuit
Seuls demeurent les cœurs et la fuite en avant
Appuie, appuie, appuie sur le coupe-circuit
Ou ton corps passera, qu'il soit ou non savant
© Loup Francart
07:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer