Valentine (22/07/2019)
La course du temps a de bien doux effets
La hanche s’arrondit, le sein se raffermit
L’adolescente se contemple, stupéfaite
Et n’ose regarder les courbes de ses amies
Ce passage si bref, de l’enfant à l’adulte
Se laisse enjoliver d’épines et de roses
Aujourd’hui, elle tente de vouer un culte
A ceux qui passent des caresses à la chose
Osera-t-elle braver l’opprobre du monde
Et chanter la liberté de l’immonde
Au bénéfice de ses jambes mutines
Au dernier moment, elle se referme
Et s’éloigne du tremblement de l’épiderme
Ce sera pour plus tard, Valentine
© Loup Francart
06:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, littérature, poème | Imprimer