Scarabée (25/04/2019)
La rose traverse l’hiver
Laissant flétrir ses pétales
En tortillons affutés
Et pendre sa végétation assoiffée
Le vase reste de marbre
Où l’eau déborde d’envie.
Ma vue ne porte pas plus loin
C’est déjà beaucoup pour un scarabée !
Mais est-ce si vrai ?
Le scarabée poussant sa boule
Se guide sur les étoiles
Comme un capitaine de navire
Quel animal étonnant !
Il renaît chaque matin
Et protège les humains
Il dort près du cœur
Et est le siège de l’esprit
Alors par pitié
Contemplez-le sans courroux
Et admirez ses deux ailes
Qui vous font rêver
Malgré la lourdeur de son vol
© Loup Francart
07:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer