une journée (05/04/2019)

Si petite et si fluette
Elle courrait les pieds nus
Survolant les cailloux
Le visage enfiévré
L’œil plongeant sur la vallée
Le cœur allégé
Les doigts ouverts sur le vide

Lui, se tenait en arrière
Comment courir derrière l’elfe ?
Et la vie passait
D’ombres et de rêves
A travers les rayons du soleil
Jusqu’à la transparence du soir

©  Loup Francart

07:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature |  Imprimer