Aube (16/02/2019)
Le vert s’est recouvert de sa pellicule
De blancheur froide et enveloppante
Les princes de la nuit ont encore
Joué un tour aux anges du jour
Que diable, où sourire maintenant ?
Devons-nous aller jusqu’à la glace
Pour comprendre le froid qui règne ?
Seuls les grands arbres restent verts
Revêtus d’une couronne imposante
Réchauffée par la main ensoleillée
D’un matin au ciel translucide
Au fond des vals,une brume persistante
Emmitoufle les cours d’eau
Et leur permet un dernier sommeil
Avant leur fuite vers les mers lointaines
A l’horizon, la forêt bat son plein
De clarté et d’aisance recueillie
Pourquoi monter plus haut
Puisque déjà la terre m’apparaît
Et me dit lumière et plénitude
Ainsi va la vie, fière et fuyante
Devant l’avancée des heures
Et l’approche des humains
© Loup Francart
07:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer