Jardin public, à Laval (06/10/2018)
Le soleil est là. Enfin !
Tout d’abord, le bourdonnement :
Une multitude de sons amalgamés les uns aux autres
Qui forment une bouillie épaisse et pâteuse
D’où sort parfois une voix ou un cri
Puis, le soleil, chaleureux, accueillant
Trop, trop chaud, trop brillant, trop puissant
Peu restent en sa présence, préférant l’ombre
Bienfaisante, enjôleuse, caressante
Enfin, le vif, le cru, le rebelle, encombrant
Telle la verdure qui descend des rangs carrés
Ou ces deux amies, bavardes et inconscientes
Du calme qui émane du jardin encerclé
Et, encore un fait, les ombres sous les arbres
Fantômes avançant parcimonieusement comme flottant sur les eaux
Et contemplant silencieusement l’épaisseur de l’après-midi
L’automne cette année n’avance qu’à petits pas
Préférant se cacher au fond des frondaisons
Et se dire : « Encore un rayon ou deux ! »
07:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer