Symphonie (21/07/2017)
Une branche frisonne. La nuit
Trois pieds m’observent fixement
Pendant que j’écoute le fruit
Des silences du firmament
La lune rouge s’évade vers le bleu
Un homme assis me fixe des deux yeux
Derrière une canne nouée
La terre respire mes pas
Trois maigres cheveux se balancent
Sur une main riant lentement
L’éclat pervers des étoiles
Pique ma joue enflammée
Une grande symphonie
M’entoure de rouge et de bleu
Trois gouttes de brume sur les cils
Trois larmes dans ma main
© Loup Francart
07:16 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer