Silence (28/05/2017)
Silence, voilà la nuit sur la ville
Un passant cherche la chaleur de l’obscurité
Autour du halo glacial des réverbères
Il va d’un pas rapide et étriqué
On ne voit déjà plus son chapeau
Mais on l’entendra longtemps
Si la fenêtre reste entrebâillée
Silence sonore des résonances
D’une ville prête à vous échapper
Où l’on n’a plus sa part de vie
Parce qu’elle est au monde de la nuit
Mais si cette ville n’est plus la nôtre
Que ne découvre-t-on pas en elle
Chaque bruit prend la consistance
Du rêve étrange de la connaissance
© Loup Francart
07:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer