Inspiration (22/05/2017)
La nuit a fermé son poing sur la chambre
Tu ne paraîtras plus revêtue de blancheur
Entrouvrant l’huis de ton maigre membre
Avec le regard avide des chercheurs
T’aurais-je perdu au détour d’un couloir
Ou peut-être as-tu franchi le Rubicon
Et nous dis d’un mouchoir agité "au revoir"
Comme à des fantômes vivants au balcon
La nuit a perdu son obscure froideur
Et s’est parée d’intense poudre d’or
Repoussant au loin le spectre de la mort
Voici que surgissent les ambassadeurs
De l’étrange défilé de bulles enlacées
Montant vers la main au stylo accrochée
© Loup Francart
07:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer