Premières pluies (18/09/2016)
Le rien du sommeil
Et le tout du tonnerre
L’infini sans pensée
Le fini encombré
Tu te dresses sur ta couche
Et oses prononcer Dieu
Qu’ai-je fait ?
Tu reprends conscience
Ce trou dans ton être
Est-il le cri primordial
Ou cours-tu dans l’absence
Pour te convaincre d’aimer ?
Fracas du verre
La pluie tombe, grossière
Sur les toits de tôle
Et les rêves de geôle
Tu te lèves en tâtant
Et oses un regard
Sur le rideau des eaux
Qui coulent des cieux
Et lavent ton cerveau
Le fini encombré
T’enlace dans le temps
Et te disperse dans l’espace
Tu es vivant, oui,
C’est certain !
© Loup Francart
07:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer