Attentat (19/11/2015)
On a trois attitudes : la compassion, l’indifférence ou la rage
Le choix de la compassion est un choix simple et naturel
Celui de l’indifférence peut être personnel, mais ne pas le dire
Celui de la rage est pour les accros de la politique
Rage contre l’action, rage pour l’action, sans réflexion
C’est ainsi que la France se réveille ce samedi matin
Sans trop savoir quoi faire sinon mobiliser
Pour quoi, pour qui, contre quoi, contre qui ?
Seules les forces de l’ordre sont là et agissent
Chacun a son point de vue, c’est comme une explosion
Et plus l’on s’éloigne dans l’espace et le temps
Plus les divergences se font sentir pesamment
Ce ne sera plus le rassemblement, mais l’antinomie
Dans la passion des opinions et des réactions
Hors de toute analyse, recul et discernement
La seule union est autour des victimes
Vers qui affluent les pensées de tous
La France reste la France, le pays des troublions
Qui, en un instant, se relève et chante la Marseillaise
© Loup Francart
07:13 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer