Clinique (22/10/2015)
L’odeur lisse et sans arôme
Des cliniques d’un jour ou d’une nuit…
Vous entrez à l’accueil en fantôme
Et ressortez vert comme un fruit
La puissance de l’enfer médical
Ne vous incline pourtant pas à la survie
Le néant vous envahit dans cet hôpital
Et subsiste bien au-delà de l’ennui
Lorsque vous vous dressez en chantant
Autour des lits sur lesquels gisent
Ces morceaux de chair vivants
Vous ne savez où est passé le plaisant
L’espiègle, le morne et le brigand
Tous atteint d'une triste catalyse…
L’odeur lisse et sans arôme
S’empare du moindre atome…
La puissance de l’enfer médical
Envoûte jusqu’à l’homme normal
L’existence…
Quelle importance ?
© Loup Francart
07:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer