Douleur (04/05/2015)

Douleur,
Comme une étoile irradiée, tu éclates.
Plus rien n’existe.
Le soleil devenu fer rouge
Pénètre habilement la chair
Et le lit devenu enfer
Prend les dimensions d’un cachot.

Douleur,
Je ne sais plus te contempler,
Ni rire de mes contorsions animales.
Pourtant j’ai ri,
Ri de ce corps abandonné
D’où l’esprit puisait sa vigueur.

Maintenant je suis las.
Mon vieux corps aplati
S’accroche à moi et se plaint.
Descente, lente et malhabile,
Dans les ténèbres de la douleur.

© Loup Francart

07:14 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature |  Imprimer