Cosmos (18/11/2014)

Où cours-tu ? Ne peux-tu rester calme ?
Entre en toi-même et admire cet espace
La liberté est là, présente et enchanteresse
Une brise douce sous un soleil radieux
Tel le bouchon de champagne qui saute
Tu changes de monde et de portage
La grande classe du cosmos est ouverte
Tu t’y promènes les mains au dos
Et contemples les croisements galactiques
Le siphon du monde ancien vers le nouveau
Te rend plus léger. Le liquide devient gaz
Qui t’élève en toi-même. La vie s’écoule
Les secondes résonnent en toi patiemment
Le temps s’arrête ou, au moins, ralentit
Les images se dédoublent en louchant
Qu’emporterai-je dans cette nouvelle destinée ?
Quelques miettes d’amour, un brin d’amitié
Un trou d’air à la surface des pensées
Et le passage émouvant de mes turpitudes
Aux yeux de ceux qui restent

Merci la terre, le cosmos m’appelle
Désormais je me glisse, mince et serein
Dans l’espace virtuel de la page blanche
Pour y déposer la tache de l’immortalité

© Loup Francart 

07:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature |  Imprimer