Au fil des heures (09/09/2014)
Au fil des heures, au fil des jours
Dans la pâleur de ma solitude
Je retrouve l’ignorance et l’absence
Je perds mon manteau de lumière
Le monde s’endort et pèse
La pesanteur reprend ses droits
J’en ressens le poids intense
Et le pouvoir de son enracinement
Pourtant, je le sais, présente,
Elle est encore au rivage
Le corps tendu vers l’amour
Le cœur noyé de bonheur
Les heures et les jours passent
Le ciel descend sur son image
Ensevelie de sa certitude
Elle s’épanouit en moi.
© Loup Francart
07:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer