Evasion (12/08/2014)
Toujours cette image insolite
D’une pluie d’astres qui tombent
Au pied de Jézabel éperdue
Contemplant le cosmos endormi
Pourtant dehors tout est calme
Rien ne vient troubler la quiétude
Des nuits chaleureuses de l’été
Veillées par l’éclair des chauves-souris
Retour aux campagnes d’antan
Quand déjà le sel arasait la terre
Et lui donnait des neiges impérissables
Montre-nous ton visage, Toi, l’Eternel !
L’éléphant rose montre son nez
Eteignant l’incendie couvant
Dans la cour des idées neuves
Tel le serpent frêle et mirifique
Oui, aujourd’hui est un jour nouveau
Le rêve défie la morne réalité
Il entrouvre le voile de la nuit
Et conduit aux délires entraperçus
Plus rien ne m’empêchera
De contempler une fois encore
Cette terre d’un œil frais
Pour y percer le visible
Mais l’imprévision des possibilités
Ouvertes par les dés jetés
Empêche toute prédiction
Le monde va et vient, riant
Et l’homme jette le cri du néant
Aux chiens voraces de l’avenir
Il ne sait où il va, ni d’où il vient
Mais il poursuit sa route, sûr de lui
© Loup Francart
07:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer