Matinée (08/08/2014)
Tel l’oiseau survolant lentement les plus hauts pics
Il flottait entre deux litotes, encouragé
Par le chant des perroquets et leurs cris archaïques
Et bâtissait ses vers en comptant d’un doigt agile
Dieu qu’elle est jolie cette petite endiablée
Elle courre d’un pas enchanté sur les cailloux
Et montre ses jupons au passant attentionné
Sans gène ni remord, en dansant le guilledou
Et cette enchanteresse matinée s’écoule
A petits pas menus et sous le vent qui soule
Jusqu’à ce que sonnent les douze coups de midi
Que ces jours sont bons, baignés d’un soleil fulgurant
Ils s’étirent joliment sur le bleu des événements
Et gardent en souvenir leur tendre alibis
© Loup Francart
07:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature | Imprimer