Musée Guggenheim de Bilbao (20/07/2014)

Pour une fois, nous ne parlerons pas du contenu, mais du contenant. A Bilbao, sait-on d’ailleurs ce qu’est le contenu et le contenant, l’un et l’autre étant semblables, œuvres d’art à contempler, l’une de dehors, puis de l’intérieur, les autres, extérieurs intégrées à l’intérieur.

Le bâtiment est en soi un navire amiral, grandiose, dont la silhouette assemble le titane, le verre, la pierre et l’eau. Coins et recoins, blocs et unités, ouvertures et secrets, les oppositions sont multiples et toujours harmonieuses.

Quel que soit la façade dont on l’observe, il reste majestueux :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Une fois dans le Vestibule, où convergent toutes les galeries, le visiteur accède à l'Atrium, cœur authentique du Musée et l'un des traits distinctifs de la création de Gehry. Ce grand espace libre, aux volumes courbes, connecte l'intérieur et l'extérieur de l'édifice grâce à de grands murs en rideau de verre et une grande verrière zénithale. Les trois niveaux du Musée s’organisent autour de cet Atrium central et sont reliés grâce à un système de passerelles curvilignes, d’ascenseurs en verre et en titane et de tours d’escaliers. L’Atrium, qui fonctionne aussi comme un espace d’exposition, sert d'axe autour duquel se structurent les 20 galeries du Musée, certaines ont une forme plus classique, avec des lignes orthogonales, et d’autres présentent une irrégularité singulière. Le jeu des volumes et des perspectives permet de disposer d’espaces intérieurs où, pourtant, le visiteur ne se sent à aucun moment écrasé. Cette diversité de salles et cette adaptabilité se sont révélées d’une énorme utilité entre les mains expertes des commissaires et des créateurs, qui ont trouvé l’atmosphère idéale pour la présentation d’œuvres de grand format et de supports contemporains mais aussi pour des expositions de caractère plus discret et intime. » (From : http://www.guggenheim-bilbao.es/fr/le-batiment/linterieur/)

Une merveille d’architecture, abritant des œuvres grandioses elles-mêmes, mais de purs chefs d’œuvre, c’est la question !

« La Matière du temps (The Matter of Time) permet au spectateur de suivre l’évolution des formes sculptées de l’artiste, de la relative simplicité d’une ellipse double à la complexité d’une spirale. Les deux dernières pièces de ce développement sont créées à partir de sections de tores et de sphères qui génèrent divers effets sur le mouvement et la perception du spectateur. En se transformant de façon inattendue au fur et à mesure que le visiteur les traverse et en fait le tour, elles créent une vertigineuse et inoubliable sensation d’espace en mouvement. La totalité de la salle devient partie intégrante du champ sculptural : comme avec quelques-unes de ses sculptures composées de nombreuses pièces, l’artiste organise les oeuvres avec détermination pour déplacer le spectateur à travers elles et à travers l’espace qui les entoure. La distribution des oeuvres tout le long de la galerie donne lieu à des couloirs de différentes proportions (larges, étroits, allongés, comprimés, hauts, bas) toujours imprévisibles. L’installation contient aussi une dimension de progression temporelle : d’un côté, le temps chronologique qu’il faut pour la parcourir et l’observer du début à la fin ; et de l’autre, le temps de l’expérience dans lequel les fragments du souvenir visuel et physique se figent, se recombinent et se revivent. » (From : http://www.guggenheim-bilbao.es/fr/oeuvres/la-matiere-du-temps/)

 

architecture,musée,peinture,art contemporain,société

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C'est vrai, n'oublions pas ! demain, 21 juillet...

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