Absurde, j'ai retrouvé le goût salé (18/08/2013)

Absurde, j’ai retrouvé le goût salé
Des embruns pleurés aux grottes de l’océan

La pluie
Comme la bise sur l’arbre
Égraine de gouttes
La rêverie de l’œil sur le toit

Le carillon des larmes de la gouttière
Enchante ma cathédrale de zinc
Au regard de l’arbre qui, de ses bras tendus
Protège son corps d’écailles

Grisâtre, l’épiderme nuageux
Caresse les cheminées luisantes

06:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature |  Imprimer