Arrondi et bleuté comme l’encre (08/03/2013)

Arrondi et bleuté comme l’encre
Le ciel referme sa voûte imperceptiblement
Sur la dentelle fragile de l’arbre mort
En haillons de feuilles décolorés.
Une à une, les brindilles s’évadent
Dans l’ombre. Mais vers le soleil disparu
Elles survivent plus longuement
Soutenues par le souffle du crépuscule.

07:26 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, écriture, poème, littérature |  Imprimer