Blanc (19/01/2013)
Blanc comme le plein ou le vide ?
Ebloui, je ne sais
Le blanc est le regard de l’aveugle
Un puits clair d’absence
Vêtu de lait, j’erre
Dans la prison des rois
Enfoui dans les nuages
Pourtant ils voient la mort en noir
Ceux à qui la foi échappe
Le trou et rien, la coupure
Carte blanche dans ces divagations
Mais encore faut-il distinguer
Ombres et méfaits plus sombres
Noir ou blanc
Bonnet blanc et blanc bonnet
C’est cousu de fil blanc
Que d’expressions à tâtons
Tout ceci est connu comme le loup blanc
Les yeux ouverts dans l’eau
Je cherche mon corps disparu
Qu’ai-je encore à moi
Je n’ai plus de poids
Je crie sans bruit dans ma tête
Et rien ne bouge, rien ne tressaute
N’ouvre pas la bouche
L’étouffement du silence
Te prend à la gorge
Quel bel accomplissement
Que cette vie en blanc
Rien ne m’affecte
Seuls les mots glissent
Sur tes cheveux de rêve
07:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, écriture, poésie, littérature | Imprimer