Pluie sur un moment de campagne (28/08/2012)
Il faisait chaud ce début d'après-midi. Je m'arrête au bord de la route pour contempler un village dans le lointain qui laisse passer les nuages, indifférent à l'évolution du monde. A côté, un élevage de poules qui ne cessent de faire entendre leurs voix. Et l'éternité se dévoile, le temps s'arrête...
Elles caquettent, elles caquettent…
Remets-toi de cet engourdissement
Dans l’audition de l’après-midi d’été
Le souffle emporte le vague à l’âme
Couche sur couche le nuage passe
Preuve que le temps coule toujours
Urticants, les orties bardées de fleurs
Qui secouent leur peine au creux du chemin
L’immobilité, comme un sort attaché
A ce vide plein de vert comme un océan
Parfois… Non, deux fois
Passe un avion, peur de l’air
S’en va la ferveur nouvelle
Pour chaque goutte tombée
07:28 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, littérature, écriture, poème | Imprimer