Tricorne de doute et de pompe (28/02/2012)

 

Tricorne de doute et de pompe
Sans l’arrêt du cœur de Germain
Je gagnais la bataille du flambeau
Arrondi au ventre de l’inquiétude
Et mêlé à l’inconsistance de l’eau
Je navigue aux porphyres des côtes
A l’ombre du phare à quatre têtes
Auprès de la blonde délicatesse
Des lumières de nos corps

Sous la pluie de notre déraison
Les regards abrités de tes paupières
Abordaient la venue des saisons
Du métal de leurs facettes altières

L’image vide,
Les mains à la pesanteur de l’âme
Je rêve, parfois

 

06:58 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, écriture, poésie, poème |  Imprimer