La terre chaude, accueillante (30/04/2011)
La terre chaude, accueillante et maternelle
Refuge de nos regards étonnés d’indécision
Accomplissant lentement son cycle quotidien
Et nous-mêmes, sensibles imperceptiblement
Inscrivant nos caresses au livre de notre histoire
Jusqu’au temps où sur chacune de ses pages
Devenues à la fois semblables et différentes
Se lise la volonté d’aimer
L’air aussi, incandescent, sans pudeur
Élément de rencontre de nos diversités
Plus étroitement proche de nos visages
Sous le feu du soleil diffusant notre amour
A tout ce qui existe et respire
Nous unissant dans la distance de notre séparation
Jusqu’à recueillir sur nos lèvres
Le même désir de durer
07:00 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poésie, poème, littérature | Imprimer
Commentaires
Ce poème est magnifique de pudeur et de force.
Le Passepied de Debussy, une merveille !
Bravo pour ce blog dont le titre est déjà -à lui seul, 'un poème'
Edith
Écrit par : xx | 08/05/2011
Merci Edith. Je ne savais pas que tu regardais blogs et sites. C'et une belle invention que chacun puisse comme il l'entend, exprimer ce qui fait les délices de sa vie. Certes, tous ne nous intéressent pas, mais c'est à la fois la loterie de l'existence et nos choix personnels qui nous les envoient.
Écrit par : Loup | 09/05/2011