Galipettes (08/05/2021)
Retour aux galipettes…
Il n’y a rien sur terre
De plus drôle que le chat
Qui se veut rat
Oui, le chat a une queue
Comme le rat a une moustache
Les deux ont quatre pattes
Mais l’un a de la fourrure
L’autre n’a que des poils
Il se regarde, vert
Où sont passé ses parements
Qui font l’image de son ombre
Et identifient sa personne
Il est nu comme un vers
Et n’est pas découragé
Par cette apparence pauvrette
Tu es parce que tu es
Il est parce qu’il est
Et nous sommes différents
L’un musicien
L’autre peintre
Et le troisième qu’est-il ?
Il s’admire, seul face à tous
Contemplant sa montagne
Au creux de ses misères
Refusant sa chaleur
Riant de sa petitesse
Je ne suis ni chat ni rat
Un simple humain
Sans un sou en poche
Qui marche au long des rues
Dans le noir de la nuit
Jusqu’à tomber de fatigue
Et dormir la tête dans le ruisseau
Dieu, qu’il fait frais…
04:52 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, écriture | Imprimer