Immortels (14/12/2020)
L’ombre des grands arbres s’est retirée
Ne reste que le nuage d’incertitude
Que donne l’absence de ta présence
Comme la douceur d’un voile de mariée
Te souviens-tu, toi, belle comme le jour
De l’étincelle de ton sourire de bonheur
Dans la fraîcheur de la campagne glacée
Rien d’autre n’existait, que ta beauté
Puis, le temps est passé, imperceptiblement
Les feuilles sont tombées, une à une
Les sourires se sont tus, muets de stupeur
Nous étions figés dans le stupre protecteur
Le réveil nous incite, sagement
À rêver à d’autres voyages à deux
Les yeux ouverts sur la nuit vacillante
Les bras tendus vers l’inconnu
Quand donc redeviendrons-nous immortels ?
04:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poésie, poème, écriture | Imprimer