La déité (28/08/2020)


La déité ne se montre pas
Elle se cache derrière les apparences

La déité n’est qu’un fumet
Que seuls les innocents perçoivent

La déité est le silence
Que l’oreille n’entend pas

La déité est douceur
Elle râpe la gorge des bavards

La déité met le vent en mouvement
Et le rend plus caressant

La déité s’endort dans ton terrier
Et s’y tient au chaud

La déité habite le monde
Mais y reste sur son quant-à-soi

Rien ne trouble l’homme
Si ce n’est l’être intérieur

©  Loup Francart

07:10 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poème, littérature, écriture |  Imprimer