Singularité gravitationnelle (15/05/2020)
L’espace réagit à ce qu’il contient
Que ce soit matière ou énergie
Et se déforme à tel point
Qu’il s’effondre à l’infini
Trop de masse ou d’énergie
Rendent l’espace-temps imprévisible
Concentrés dans un volume trop petit
Ces métriques créent l’indéfini
L’horizon des événements devient piège
Pour la matière et même la lumière
Où vont donc objets et énergies
Au-delà de cette censure cosmique ?
Nul ne sait ce qu’il en advient
On ne peut admirer la singularité nue
Comme l’homme prude
Ne peut voir une femme nue
Ce principe de censure cosmique
Permet néanmoins un effondrement
D’objets cosmiques tels les étoiles
Jusqu’à atteindre une taille nulle
Alors plus rien n’est visible
Où donc est passé l’astre
Effondré sur lui-même ?
Y a-t-il un au-delà de l’espace-temps ?
Si l’on tend le cou vers le passé
On aperçoit la bille d’énergie
D’un univers venu d’une singularité
D’où sont nés et l’espace et le temps
Cette singularité première
Se retrouve dans les profondeurs
Des trous noirs jonchant l’univers
Y aurait-il des singularités multiples ?
Ces trous noirs seraient-ils des galeries
Permettant d’atteindre d’autres univers
Sans matière ni énergie physique
Où la psyché règnerait en maître ?
02:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cosmologie, poésie, poème, écriture | Imprimer